Ma passion, cette semaine, s’appelle Claude Barzotti, un chanteur que mes simples mots se sentent incapables de décrire. Je l’écoute tout en écrivant ces lignes. Je ferme les yeux et je me laisse aller : l’amour, chez Barzotti, est d’une telle force et d’une telle pureté. En même temps, il ne s’embarrasse d’aucun artifice, il aime, il en parle, il le déclare, il le chante. Impossible d’y rester indifférent, surtout si on est habité par la mélancolie ou si l’amour nous apporte ses petites déceptions. J’écoute Barzotti et le verbe aimer traîne à mes oreilles au fil des morceaux. J’écoute
« Un homme pense à toi » :
Un homme pense à toi
qui vaut bien celui-là
car on meurt tous les jours
aussi du mal d’amour
du mal que j’ai de toi
un homme pense a toi
et je suis celui-là
qui ne te comprend pas
sais-tu qu’on meurt aussi
d’un amour qui finit
« Prends-moi comme je suis » :
Prends-moi comme je suis garde-moi
Garde-moi comme je suis j’ai besoin de toi
Prends-moi comme je suis ce n’est rien
Ce n’est qu’une nuit, qu’un matin
Et ça ne mérite pas un chagrin.
Prends-moi comme je suis serre-moi
Serre-moi contre toi ne me quitte pas
Prends-moi comme je suis tu sais bien
Que sans toi je ne suis plus rien
Il n’y a qu’avec toi que je suis bien.
« Je serai là »
Je serai là
Le soir quand t’auras froid
Tu peux compter sur moi
Je serai là
Pour te prendre dans mes bras
Te serrer contre moi
Je serai là
Pour réchauffer ton coeur
Et pour sécher tes pleurs
Je serai là
Pour mettre des couleurs
Dans ta vie du bonheur
Dommage que la vie ne soit pas que chanson, se dit-on parfois. Le monde ne pourrait que se porter mieux. Mais, il faut aussi prendre en compte les mystères qui l’entourent comme dans « Que sais-tu de moi ? »
Que sais-tu de moi ?
De mes vagues à l’âme
De ce manque de toi
De mes drôles de larmes
Que sais-tu de moi ?
Quand je reste seul
De mes coups d’éclats, de mes coups de gueule
Les déraisons, les chimères, les éternels rêves qui hantent tous notre cœur :
Poète, aide-moi ou je sombre, je vis dans la pénombre lorsque je suis loin d’elle.
Poète, Prestidigitateur, ton métier de parleur, donne m’en les ficelles.
Poète, Donne-moi du talent pour dompter l’ouragan qui ravage nos têtes.
Poète, il n’y a que toi qui peut sécher les larmes aux yeux de la fille que j’aime.
L’amour a bien besoin de poésie et Claude, comme j’ai envie de l’appeler, a su jouer des mots pour traduire les maux qu’occasionne souvent l’expression de nos sentiments démesurés.
Merci, mon Claudy, d’être venu en aide à ma poésie. J’emprunte tes paroles et à travers ces dernières, je lance un spécial dédicace à mes lecteurs, surtout ceux qui veulent se voir accepter tels quels :
J‘en ai pris des trains, j’en ai pris des bateaux.
Caressant au loin d’autres mains, d’autres peaux.
Malgré ton absence, c’est à toi que je pense
Là dans mon silence.
Dans les chambres d’hôtels où je suis infidèle
Y’a que des Marylin’s , du ciné, de la frime.
Je ne mérite pas un amour aussi grand
Surtout garde-moi, je suis fragile comme un enfant.
Refrain : Prends-moi comme je suis garde-moi
Garde-moi comme je suis j’ai besoin de toi
Prends-moi comme je suis ce n’est rien
Ce n’est qu’une nuit, qu’un matin
Et ça ne mérite pas un chagrin.
Prends-moi comme je suis serre-moi
Serre-moi contre toi ne me quitte pas
Prends-moi comme je suis tu sais bien
Que sans toi je ne suis plus rien
Il n’y a qu’avec toi que je suis bien.
Même quand je m’égare, toi tu restes mon phare
Garde-moi encore j’ai tellement de remords
C’est toi l’horizon, le toi de ma maison
Surtout garde-moi je suis fragile comme un enfant.
Refrain : Prends-moi comme je suis garde-moi
Garde-moi comme je suis j’ai besoin de toi
Prends-moi comme je suis ce n’est rien
Ce n’est qu’une nuit, qu’un matin
Et ça ne mérite pas un chagrin.
Parlando: Je te prends comme tu es, je sais bien qui tu es
Je connais tes secrets, quand t’essaies de mentir
Tu es si maladroit, que tu es drôle à mourir
Et tu me fais sourire.
Prends-moi comme je suis garde-moi
Garde-moi comme je suis j’ai besoin de toi
Prends-moi comme je suis ce n’est rien
Ce n’est qu’une nuit, qu’un matin
Et ça ne mérite pas un chagrin.
Menteur.
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