Lorsque des « sisters » se trouvent réunies sur un de ces réseaux sociaux que la Silicon Valley nous a vendus mais qu’elle ne nous recommande plus (soupir !!!) pour discuter et prendre un verre virtuel, on en vient immanquablement à parler de la « crazy life » des femmes-mères. Une vie passée à faire du « multitasking » (comme aime dire mon fils, qui d’ailleurs me demande de partager avec lui « my super power » !!!). Des journées parfois folles à tenter de satisfaire tout le monde, au détriment de soi souvent.
Cette conversation ponctuée de rires et de sérieux a débouché sur une question :
- Et si on (nous les femmes !) « s’envolait » quelque part, sans les hommes, sans les enfants, sans la routine ?
[J’ai promis à ma sis d’enrichir la question…. Aussi, y ai-je ajouté mes propres interrogations] - Et si on arrêtait de courir et qu’on s’asseyait pour savourer son café ou son thé, chaque matin ?
- Et si on rattrapait ce sommeil perdu depuis cette première naissance ?
- Et si on éteignait cette petite voix qui culpabilise lorsqu’on mange cette barre de chocolat égoïstement ?
- Et si les repas du lendemain ne hantaient plus notre sommeil ?
- Et si on pouvait vivre nos moments de solitude bien mérités sans regarder à tout bout de champ l’horloge ?
- Et si on prenait quelques minutes pour soi-même au milieu de nos paniers de linge, de nos chaudières à récurer, etc… ?
- Et si on pouvait oublier ce devoir, ce rendez-vous scolaire, ce message, cette visite médicale, sans avoir l’impression d’avoir failli à sa mission ?
- Et si solliciter n’était plus nécessaire mais qu’accompagner et seconder devenaient spontanés ?
- Et si… ?
- Et si… ?
On n’en finirait pas.
Il faut juste se rappeler qu’ON NE DONNE PAS CE QU’ON N’A PAS ; donc, il faut prendre du temps pour soi si on veut pouvoir donner du temps aux autres
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