Je colorie, donc j’apprends

  • Manmie, prends mon cahier de coloriage sur l’étagère.
  • Manmie, où sont les crayons de couleurs ?
  • Manmie, je veux faire de la peinture.

Telles sont des phrases que vous entendez sûrement souvent de vos bouts de choux quand ils découvrent l’univers du coloriage, à partir de l’âge de 2 ans. D’ailleurs, très tôt, dès les premiers pas, les murs et autres objets de la maison deviennent des supports sur lesquels leurs petits doigts s’exercent, transformant les lieux en galeries d’art improvisées. Nous autres parents, ne savons plus à quel saint nous vouer (surtout si la peinture est fraiche !) alors que pour les enfants, colorier est un acte de pur plaisir, libérateur et une source de réels apprentissages.

En effet, mettre en couleur un dessin noir et blanc, c’est l’éveiller à la vie ; c’est se préparer à l’apprentissage de la lecture et de l’écriture.

Quand votre enfant colorie,

  • Il joue des yeux et des mains car il doit utiliser ses yeux pour contrôler son geste ;
  • Il coordonne ses membres en apprenant à les déplacer selon ses besoins : main, avant-bras, bras ;
  • Il apprend à tenir correctement son crayon, sans être crispé ;
  • Il maîtrise sa force en appuyant de façon mesurée sur la pointe du crayon ou du feutre ;
  • Il respecte les règles imposées par le coloriage. « Manmie, tu vois, j’ai bien colorié, je n’ai pas dépassé. J’ai colorié à l’intérieur. » Voilà comment un enfant de 3 ans parle de ce dernier point.
    Le coloriage est donc un jeu dont la règle est de ne pas dépasser le trait et de remplir chaque secteur par une couleur différente ou pas.

Aussi, chers amis, parce que tant d’habiletés se mettent en place avec l’acte de colorier, encourageons nos graines de Picasso dans l’expression de leur talent artistique.

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