« Le bonheur n’est pas un objet à posséder, c’est une qualité de pensée, un état d’âme »
Un jour, après deux semaines difficiles, à être constamment sur les dents, à dormir à la sauvette, à prévoir les moindres détails pour tout le monde, au boulot et à la maison, j’ai eu un coup de cœur. Ce fut un de ces moments fugaces où on envoie tout promener, juste pour le plaisir d’être seul.
Au retour d’une réunion, je rentrai dans un supermarché, en quête de quelques provisions. Il y avait fête chez nous et quelques petites choses manquaient encore. C’était pour la première fois que j’y faisais des emplettes. Aussi, j’étais comme une touriste visitant un pays dont elle avait souvent rêvé. Inutile donc de vous dire à quel point ma curiosité était grande. Je parcourais les rayons, j’examinais les produits, j’en oubliais même pourquoi j’étais là.
Après avoir escaladé les marches pour me rendre à l’étage supérieur, mes yeux tombèrent sur un stand de crème glacée ! Je l’ai longuement observé, sentant l’eau me venir à la bouche, essayant de résister et de me détourner car je savais que j’étais impatiemment attendue à la maison. D’ailleurs, une mère ne se sent-elle pas souvent coupable lorsque ses pensées l’éloignent des besoins des siens pour l’amener vers la recherche de sa propre satisfaction! Combien de fois, au cours d’un simple achat personnel, sort-elle les bras remplis de « bagatelles » pour ses enfants ??? Bref, ce désir gourmand me hantait… jusqu’à ce que je me laissai succomber. J’ai payé ma glace aux parfums de « cookies n cream » et chocolat, je me suis assise à une table (après avoir fait taire ma conscience !!!) et j’ai calmement dégusté mon petit péché succulent.
Ensuite, je suis repartie vers mes obligations, habitée de ce simple moment de pur bonheur…
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