Par une nuit étoilée
Le regard perdu
Dans le firmament étendu
Je me suis mise à rever.
Dans une campagne verdoyante,
Les cheveux dans le vent,
Sur un cheval, galopant,
J’étais à califourchon, face à toi
Les yeux plongés dans tes prunelles brillantes
Je contemplais ta bouche, affamée.
Comme à une envie, répondant,
Tu parsemas mon cou de chauds baisers.
Ma robe légère flottant,
Mes sens n’étaient plus que braise.
Comme mue par un besoin croissant,
J’allai à l’exploration de ton corps.
L’animal, peut-être excité
Par nos ardeurs sans cesse redoublées,
Accéléra l’allure effrénée
Du rythme qu’il s’était donné.
Et les oiseaux de ricaner
En survolant ces deux êtres
Qu’ils attendaient de voir tomber
De cet animal, assez sot pour les supporter
Cependant, mon château de songes s’effondra,
Me laissant un arrière-goût de déception,
Qui me poussa à m’éloigner
De ce ciel rempli de rêves brisés.
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