Mon oreiller devient maussade car je le néglige
ou plutôt la poudre de Morphée a laquelle il est accroc
Lui manque.
Et j’en perds le sommeil.
Ainsi mes nuits et mes jours se ressemblent et s’entendent,
les derniers ne sachant comment changer les premiers.
Mais comment leur expliquer que je suis prisonnière
de ton souvenir !
Comment leur dire que je suis hantée par ton sourire ?
Comment mettre de l’ordre dans mes propres pensées ?
Lorsque je n’y comprends rien, moi-même !
Tout s’est passé si vite !
Si brusquement !
Si injustement !
J’ai reçu un coup de massue dont je ne suis pas encore revenue !
Un coup de fil et le fil de ma vie s’est cassé
Un simple appel résonnant comme des décibels.
Je suis tombée anéantie car à moi, tu as été ravi
par des mains assassines et des visages encore inconnus.
On m’a arraché les tripes et depuis, je m’agrippe.
Je m’accroche à ces moments-là qui me semblent fugaces,
Bref, trop éphémères,
Mais je m’y accroche
car ils seront les seuls que j’aurai de toi désormais.
Pour les miens, je n’ai pas flanché.
Je suis restée droite et altière comme tu savais l’être.
Mais tu as oublié de me laisser ton gout de la vie.
J’en ai besoin aujourd’hui pour continuer à avancer.
C’est si difficile, tu sais.
Si dur de devoir faire semblant
Si déconcertant de t’avoir dit adieu.
Tu me manques … tellement.
Ouf ! Ouf ! En tout cas,
Merci !
Merci de m’avoir enseigné l’amour
Merci de m’avoir donné tant d’amour
Merci de continuer à m’aimer, me guider et m’accompagner.
Dans ton souvenir, je puiserai ma force,
Ma force pour revivre et renaitre de tes cendres.
Je t’aime, tu sais !
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