Si je devais sombrer

Si un jour, je devais sombrer
Si une nuit, je devais m’envoler
Si un matin, je ne devais pas me réveiller
Sache au moins, que je t’avais aimé.

Si ce matin-là, me secouer,
M’embrasser, pleurer,
Crier sans s’arrêter,
N’avaient rien donné,
Ne doute pas que je t’avais aimé.

Lorsque toi et moi devions tout partager,
Amoureuse je m’étais surpassé.
Alors, si ce jour je cessais de respirer
A toi, ma vie, je l’avais livrée.

Lorsque ma vie, tu me l’as demandée
Et de bonheur, je te l’ai abandonnée
Avec Dieu tu avais oublié de marchander
Car dans tes bras, mon sang s’était glacé.

Donc, mon amour, tes larmes versées
Ton cœur, de souffrance, transpercé
Ton visage, de douleur, ravagé
Cultive en toi cette pensée :
Jusqu’au bout, je t’ai aimé.

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